Le canot de cèdre entoilé fait partie du paysage récréatif nord-américain depuis la deuxième partie du XIXe siècle, et on utilise aujourd’hui la même technique de fabrication qu’à cette époque. Quoique fortement inspirée de celle du canot d’écorce, la méthode de construction du canot de cèdre entoilé en diffère par l’utilisation d’un moule de bois recouvert de bandes métalliques sur lesquelles les varangues de cèdre sont pliées à la vapeur et fixées aux plats-bords.
La structure formée des varangues de cèdre est ensuite recouverte de bordages pour former une coque.
Le canot est maintenant prêt à être retiré du moule. L’artisan complète la construction, puis applique un minimum de quatre couches de vernis à l’intérieur du canot. Sur la coque, il applique plutôt une huile et un antifongique protecteurs. Enfin, il recouvre le canot d’un canevas de coton.
La toile est enduite d’un enduit de chemisage maison à base d’huile de lin et de poudre de silice. Il faut le laisser sécher durant un mois avant d’appliquer une couche de fond et un minimum de trois couches de laque marine.
Tous les éléments en bois franc tels les pontets, les plats-bords, les étraves, la quille et les bancs sont façonnés à la main. Les sièges, tressés en atelier, sont en rotin ou en babiche. Toute la quincaillerie utilisée est en bronze ou en laiton.